La tête pleine de vide

La tête pleine de vide

Quand tu dépasses tes limites par manque d’écoute de toi, ou juste parce que la vie met en place pleins d’obstacles pas le fun sur ton chemin, ben c’est normal de se sentir perdu(e), déstabilisé(e), en déséquilibre total avec toute. C’est épuisant d’essayer d’avancer quand t’as aucune idée comment faire pour retrouver ton chemin.

C’est confrontant de chercher quelque chose qui existe pu, pis de se battre pour le retrouver quand dans le fond, ce sera pu jamais là. Ça prend du temps mentalement pour s’adapter aux changements, mais aussi aux dégâts pis aux douleurs qui se sont créées en-dedans de nous. Ça prend du temps pour changer ses habitudes, ses perceptions, ses mécanismes, pis comprendre qu’on doit simplement aller dans une nouvelle direction. Même quand le chemin est tracé depuis le début, même quand c’est une évidence pour tout ceux/celles qui te regardent aller de l’extérieur.

Y’a des choses qui sont logiques, pis que pourtant, notre cœur pis notre tête refusent de voir. Pis c’est normal d’avoir autant de difficulté à voir clair quand il fait noir partout où tu regardes.

Faut laisser le temps au temps”.

Probablement la phrase que tu veux le moins te faire dire quand chaque seconde te fait mal, mais c’est vrai. J’ai compris que pour se guérir, il faut pas juste se donner du temps, il faut surtout accepter d’en avoir besoin peut-être plus qu’on pense, finalement. Pis se donner le droit de le prendre.

C’est d’accepter de s’arrêter parce que deux jours de congé, c’est pu assez. C’est d’accepter qu’on a pu la capacité de réfléchir, de fonctionner, de respirer normalement. C’est de se laisser le droit d’avoir mal, pour que ça fasse un peu moins mal la fois d’après, pis que ça finisse par faire pu mal pantoute, avec le temps. C’est de pas avoir honte d’être épuisé(e),  pis de pas chercher à se justifier. C’est de comprendre que finalement, t’es en train de surmonter des sentiments tellement grands, t’es en train de survivre à des choses qui t’ont données l’impression que tu pourrais jamais surmonter. T’es une survivant(e). T’es un(e) humain(e) qui s’est brisé(e) des morceaux de cœur, pis t’as juste besoin de temps pour te réparer.

Pis je sais pas pour toi, mais moi je trouve ça beau pis inspirant. TU es beau/belle, pis inspirant(e).

 

Pis crois-mois:  T’es capable de surmonter tout, si t’es capable de surmonter ça.

1 commentaire

Merveilleux texte empreint d’emotions De réflexions et de réalités. Le temps est un allié et il faut faire confiance à la vie petits pas par petits pas.

Roger Michel leblanc

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