Partir d’une relation

Partir d’une relation

Des séries d’adaptations

C’est ça que ça te prend avant d’être en mesure de faire face à un nouveau futur. Surtout quand t’avais imaginé(e) que c’était toute l’inverse qui allait arriver. Des séries de deuils. Un après l’autre. Des remises en questions aussi. Est-ce que je suis vraiment au bout de mon énergie? J’ai tu donner tout ce que j’avais à offrir? On dirait que des jours oui, pis des jours non. Ça, c’est mêlant.

 

De l’instabilitéUn pas en avant, trois en arrière. Prends-tu cette décision-là pour les bonnes raisons? ou ben c’est toi qui retombes dans tes vieux patterns? C’est tu rattrapable? Comment? Ok j’essaie. Non ça marche pas. On repart à zéro.

 

Réaliser qu’on a dépasser nos propres limites. Pis pas juste un peu. Trop de fois, dans le fond. Dépasser de beaucoup de kilomètres. Dépasser assez pour se dire que même si tu te faisais offrir tout ce que t’as toujours voulu, c’est comme trop tard. Même si tout serait compris, admis, pardonné, reparé, tu serais même pu capable d’être là pour le vivre. Tu pourrais juste regarder, sans participer. Sans t’investir. Comme si t’avais brulé(e) toute l’énergie qui restait en toi. 

 

Être figé(e) dans le temps. Switcher de 5 états d’âmes différents par jour, pour finalement prendre conscience qu’on ressent pu les choses de la même façon. Comme si on ressentait rien, pis des fois oui, mais sans aucune attente. Pis pas de façon saine. Sans attente genre, 100% convaincue que ça va mal finir, faque mettre son bouclier chaque jour sans trop s’en rendre compte au cas où ce serait aujourd’hui, la vraie fin.

 

S’en vouloir.
Parce que peu importe la personne avec qui on est, pis les raisons qui nous poussent à partir, y’a une partie d’eux qu’on aimera toujours. Y’a quelque chose d’intime pis de tellement précieux, qu’on a pas le choix de laisser derrière. Pis y’a nos cœurs, qui se brisent avec l’absence pis le silence qui arrive vite. Plus vite qu’on pensait.

 

Avoir mal. Dans le cœur, pis dans l’âme. Sentir la nostalgie prendre le contrôle de notre corps pis de notre tête. Penser un instant qu’on a perdu la chance de notre vie. Se demander c’est quoi l’amour, dans le fond? On est tu trop exigent(e)? Est-ce qu’on aurait pu éviter ça? Quand ça, pis comment? S’ennuyer du confort que le bon de cette relation-là nous apportait. Essayer de réparer la partie qui nous manque, un peu comme si elle nous avait été arrachée, trop vite pis trop fort.

 

Penser qu’on est guérit. Se sentir tellement libre et solide…. L’espace de quelques heures, quelques jours si t’es chanceux(se). Avoir des nouveaux projets, le besoin de voir du monde. Se rappeler ce qu’on vaut, ce qu’on mérite, pis se sentir bien avec sa décision.

 

Boom. Juste quand tu pensais que tu te sentais bien, tu reçois une claque en pleine face.

« J’vas tu biens dans le fond? Est-ce que je fuis? Est-ce que j’me fais à croire que je suis guéri(e)? »

Les fins de relations, c’est des montagnes russes d’émotions. Ça fait mal, tellement mal. Qu’il reste de l’amour ou non. Qu’on ressente la colère, ou la peine. La légèreté, ou le poids du monde sur notre chest. C’est de l’adaptation. Y’a des fois où ca va plus vite que d’autres. Des fois où t’as tellement dépasser tes limites, que ton deuil a été faite avant même que ca se finisse. Pis y’a d’autres fois où ça saigne longtemps dans ton cœur. Comme une fin du monde, legit. Mais juste à l’intérieur de ton corps.

 

Des fois où t’en viens à même pu savoir ce que tu vaux, qui tu es, à quoi tu sers dans vie, pourquoi t’es là dans le fond?

Une torture mentale qui va te faire évoluer pis tellement ressentir de choses, que ça te tentera pas de ressentir sur le coup, mais qui vont te permettre éventuellement de te réparer.

 

Pis au final, l’important c’est pas comment ou quand c’est arrivé. L’important, c’est de prendre conscience de qui tu es, sans l’autre. C’est quoi que t’aimes? Qu’est-ce qui te fait sourire? Dans quoi tes bon(ne)? Qu’est-ce qui a fait de toi la personne que t‘es aujourd’hui? Tu fais quoi, les fois où tu te sens moins bien pour aller mieux? Pourquoi tu penses que tu mérites d’être heureux(se)? Le penses-tu, au moins? Pis qu’est-ce que tu vas faire pour retrouver ton bonheur?

C’est juste ça. Pis ça se peut que ce soit rough. Mais perds jamais de vue que tu le mérites ton bonheur, pis que peu importe ce qui est arrivé pis comment c’est arrivé, ce qui compte, c’est juste comment tu vas te relever après pour aller chercher ce que tu mérites.

3 commentaires

Je trouve ça pire quand tu te fais flusher et que tu pensais que ça allait bien mais que dans le fond tu vivais avec un hypocrite qui attendait d’avoir les comptes de banque bien plein et des meubles gratuits. C’est crissant car tu as perdu les plus belles années avant de ne plus pogner parce que tu es trop vieille et que, comme tu pensais que c’était pour vieillir ensemble tu n’as pas fait comme lui et rempli tes comptes de banque et que toutes les promesses qu’il t’a faites c’était de la marde. Il m’a dit dernièrement que j’étais jalouse. Je ne suis pas jalouse je le déteste viscéralement. Il crèverait devant moi et je ne lèverais pas le petit doigt pour l’aider moi qui a vécu dans l’empathie toute ma vie. En plus il me dit qu’il me connaît bien et qu’il sait ce que je pense. Il est dans le champ pas à peu près 😡😡😡😡

Francine Beaudoin

Caline c’est exactement ce que je vie en se moment. J’avais l’impression d’être pas normal mais ton texte ma fait du bien!

Pénélope

OMG, boulversée par ton texte… on dirait que tu es ma meilleure amie et tu racontes mon histoire… le paragraphe, être figiée dans le temps… Ouf… Super texte, très touchant…

Veronik Brazeau

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